Le harpiste Park Stickney essaie de vivre en même temps dans une ferme en Suisse et à Brooklyn. Il donne des concerts à travers l’Europe et les Etats-Unis, en solo ou au sein d’ensembles divers, dont le G.F.I. Trio, un trio harpe- bass/mandola-sax, le groupe de “jazz transcontinental” Modus, un quatuor harpe-contrebasse-percussion-chant, ou encore le duo d’improvisation classique – jazz “Colliding Strings”, avec Fabrice Pierre.

Il a joué et enseigné pour pratiquement tous les festivals de harpe possibles et imaginables, d’Adelaïde à Saragosse. Il a été invité dans “La Boîte à Musique” de Jean-François Zygel, enregistré avec le groupe des “Crash Test Dummies”, jammé avec de jeunes joueurs de oud en Cisjordanie, improvisé la cadenza dans des interprétations du concerto pour flûte et harpe de Mozart, joué Wagner en passager clandestin, tout au fond de la section de harpes de la Philharmonie de Berlin, donné des concerts dans une mine du Tyrol du sud, dans des bains thermaux en Suisse, au Sri Lanka, à Shanghai, en Moldavie, à Madras, Hong Kong, Moscow... Et il apparait à la page 97 du roman Un mort sans nom, de Patricia Cornwell.

Stickney enseigne au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon (avec Fabrice Pierre et Sylvain Blassel) ; il est le professeur principal du nouveau programme de Master de harpe Nuovi Linguaggi au Conservatoire de Milan ; il enseigne la harpe jazz à la Royal Academy of Music de Londres et l’improvisation à la harpe à la Haute Ecole de Musique de Lausanne.

Dans son village de Suisse romande, il est aussi pompier volontaire, certes très enthousiaste, mais spectaculairement absent.

Entrée libre avec le soutient de l'association «Arts de Faire»